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Samedi 10/07
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Jen ai trop sur le cur, il faut que tout cela sorte.
Le cauchemar politico-médiatique révélé même si fortement soupçonné, par le film de Michael Moore me remue tant lesprit que je narrive pas à penser à autre chose depuis hier soir. Joublierai, comme les autres hommes ce qui sest passé, alors que je nen ai pas envie. Joublierai que cet homme, B, a su mener sa barque financière et personnelle au détriment de tout un monde. Joublierai peut être quon nous a pris pour de sombres crétins peut être. Mais je noublierai pas, parce que cest un sentiment que jai depuis trop longtemps en moi pour quil satténue, le dégoût face à la parole officielle et aux hommes en cravates. Pavlov est inscrit en moi.
Jétais bien sûr au courant des différentes malversations menées par le gouvernement américain depuis quatre ans. Je savais que lélection de B nétait pas légitime, quelle sétait faite au détriment des classes pauvres et noires de lAmérique. Mais je ne savais pas que cet homme avait des pions même dans les médias et que ces pions-cousins lavaient aidé aussi grandement. Les américains sont-ils aveugles ? Personne ne sest-il donc insurgé que la seule chaîne qui déclare B vainqueur en ce mois de novembre 2000 soit celle où travaille son cousin ? Les français sont, à juste titre considérés comme des râleurs, des empêcheurs de tourner en rond, mais le mérite dun journaliste à ce moment là naurait-il pas été de sinsurger et de mettre la pagaille peut être y en a-t-il un qui la fait, mais que dans le brouhaha des résultats sa voix na trouvé aucun écho.
Je ne sais pas ce que les américains pensent et sentent quand ils voient le film de Moore. Rien quà ma place de française, je me sens comme une oie blanche à qui lon apprendrait que les abattoirs existent. La rage qui ma fait serrer les poings pendant tout le film nest rien jespère face aux sentiments que certains dentre eux doivent avoir. On ne peut pas ressortir innocent et in intéressé de ce documentaire, cest impossible. La face de benêt qui sétale en gros plan et qui dit à un parterre de costumes corbeaux et de robes hautes coutures quils sont les bases de la nation est écoeurante. Cela ne va pas sans me rappeler une de nos voix dirigeantes assurant à un de nos gentils journalistes télévisés condescendants que « ce nest pas la rue qui gouverne », même si la rue, cest la peuple votant.
Il faut aller voir le documentaire de Moore, même sil suppute ce que peut penser B, même sil parle à sa place, même sil avance des thèses auxquelles nous ne sommes pas forcés de croire. Il faut aller le voir parce quil est un revers à tout ce que les médias américains affirment sur B, sa politique, ses guerres depuis trois ans. Il faut le voir pour comprendre ce quest un travail dinvestigation à grande échelle, un travail qui mêle lhumain et le politique. Certains diront que toutes ces informations sont du réchauffé, de lemporte pièce, que tout le monde est au courant qui tout le monde ? Ceux qui ont le temps de lire Le Monde quotidiennement, qui ont les chaînes américaines, qui côtoient des politologues .Qui, les Hautes sphères qui correspondent à la base définies par B ?
Que ceux qui savaient et qui nen ont pas averti leur peuple aient honte ! Ils ont joué le jeux de la manipulation. Celui qui va travailler quotidiennement, qui élève ses enfants, a-t-il le temps daller savoir ce qui se passe entre les saoudiens et la famille du président des Etats-Unis ? Non, parce que messieurs qui étaient au courant mais qui nont rien dit parce que de toute façon tout le monde le sait, ce travail là est celui des journalistes, français, et du monde entier ! Chaque chose a sa place. Il faut informer efficacement. Mais lefficace et lintéressant ne semblent pas être le fer de lance des différents journaux télévisés et quotidiens sur les chaînes françaises .le ronron et les marronniers sont beaucoup plus confortables.